jeudi 26 décembre 2013

Prony, Ilot Casy, Yaté



Ce week end nous sommes partis en amoureux dans le sud du caillou.



Nous avions plus tendance à partir dans le nord de l’ile pour les week end et là nous voulions explorer le sud.

Quelle magnifique surprise ! 


Nous sommes arrivés de nuit, dans des conditions particulières ; le vendredi soir nous devions camper à Yaté et partir le lendemain matin à Prony pour prendre un bateau qui nous emmènerait à l’ilot Casy. 


Sauf que nous avons loupé la route pour Yaté et nous nous sommes retrouvés directement à Prony. Une heure de trajet gagné pour le lendemain matin mais à Prony il n’y a RIEN !

Nous nous sommes retrouvés de nuit dans des montagnes, à monter, descendre, on ne voyait pas le bout de la route.  Pour finalement tomber sur un parking en bord de mer. Nous avons posé notre tente au milieu du parking et hop au lit.



Surprise le lendemain matin quand nous nous sommes réveillés au milieu de montages rouges et d’une mer bleu turquoise et directement au point de rendez vous avec le bateau !



A 8h nous sommes partis vers le paradis ; un ilot perdu et protégé quasiment que pour nous.

Petit déjeuner, plongée, baignade, marche sur l’ilot, déjeuner, sieste, baignade,  repos, baignade et diner avec un couple et 3 autres personnes qui campaient à coté.

Au menu, brochettes de cerf, magret de canard, riz, champignons. 

Le lendemain nous avons repris la route direction Yaté. Les paysages sur le chemin étaient à couper le souffle, ces montagnes rouges sont vraiment impressionnantes. 












mercredi 25 décembre 2013

Ilot Laregnere


Ces derniers week end ont étaient plutôt chargés avec le départ de quelques personnes qui ont voulus fêter ça dignement. 

Il y a 3 semaines nous étions à l'îlot Laregnere, c'est à 20 minutes en bateau de Nouméa. 

Un week end entier à 40 personnes sur un îlot perdu au milieu de l’océan, je ne vous fais pas de dessin. On se baigne, on va faire de la plongée, une balade en bateau, puis on joue au ballon, et comme le soleil c'est fatiguant on prend aussi le temps de faire la sieste.













Déménagement

Il y a 3 semaines nous partions de notre agréable maison pour aller passer une semaine à l'auberge de jeunesse et ensuite emménager dans notre nouvel appartement. 

Quelle folie me direz vous de choisir de passer une semaine à l'auberge, à partager des sanitaires qui sont au bout du couloir, de devoir caser tous ses aliments dans un box au frais, de payer pour faire des machine à laver ou même se connecter à internet ; mais l'auberge c'est cool. 

C'est un des seuls moyens que l'on a d'agrandir son cercle de connaissances.
Il y a toujours les gens que l'on rencontre par intel à une soirée mais ce n'est pas pareil. Les gens à l'auberge viennent d'arriver, ils sont dans la découverte, la peur et l'excitation de l'inconnu, le manque de leurs proches, la galère pour trouver un job, bref ils sont comme nous et nous comprennent. 

Ça fait du bien de rencontrer des gens qui sont plus ou moins au même stade que nous dans l'aventure, on partage des bons plans, et les liens se créent plus facilement. 
Nous sommes restés 4 jours et nous avons rencontrés des gens très sympas que l'on fréquente, maintenant, au quotidien. 

L'emménagement dans l'appartement s'est très bien passé, nous sommes 3, et l'appartement est très agréable à vivre (même si j'avoue qu'un balcon n'aurait pas été de trop, -jamais content-). 

Mais la vie ici ne se résume pas à ça, et heureusement, la Nouvelle Calédonie nous offre des si belles choses à explorer que ce serait bien dommage de rester cloué à Nouméa … 


lundi 11 novembre 2013

it's complicated


Je ne vais trop mentir. Parfois, c’est un peu compliqué d’être loin, d’être à l'autre bout du monde et puis d’être dix heures après, surtout. C’est compliqué de devoir planifier des appels, de devoir prévoir qu’à tel moment, je vais t’appeler, parce que c’est le créneau horaire, pas parce que c’est le moment où j’aurais envie de parler.

C’est compliqué de voir sur internet les soirées où tous les amis sont, pendant qu’on n’y est pas. On fait autre chose, oui, oui, mais il y a toujours ce petit quelque chose, ce petit pincement au cœur qui dit qu’on voudrait bien y être « aussi ». Passer, dire coucou, dire qu’on est toujours là, même si on est partie un peu plus loin. Mais tout en étant ici aussi, quand même.
On a toujours un peu de mal à voir que le monde continue à tourner sans nous, comme avant, comme si on n’avait jamais été là et comme si au fond, on ne change pas grand chose à la donne.


C’est un peu difficile aussi de ne communiquer que par texte. C’est vachement bien la technologie, envoyer des mails, des viber, des messages facebook, mais il n’en reste pas moins qu’il y a des choses qu’on ne peut pas dire pareil à l'écrit. 

Il y a forcément une distance supplémentaire qui s’installe, même si on avait promis, juré, craché, qu’on ne laisserait pas l’océan se mettre entre nous.


Je sais que je vis des choses sacrées, ici. Des petits bouts de choses qui vont continuer à me construire, à faire de moi le quelqu’un qui racontera dans des tas d’années à ses petits-enfants comme c’était bien, la Nouvelle Calédonie, comme c’était la bonne décision à prendre malgré tout, même si c’était plein de doutes.

Comme c’était bien de découvrir chaque jour un peu plus la culture qui nous entoure et comme c’était bien d’avoir ce sourire à chaque chose nouvelle. Comme c’était bien d’apprendre quelques mots kanacks, d’aller déjeuner sur la plage au lieu de rester à la cantine, de pouvoir faire de la plongée ses jours de congés plutôt que de s’enfermer au ciné ou de préférer partir sur un îlot plutôt qu’à la campagne.


Toujours est-il que parfois, c’est compliqué.
On se demande à quoi ça servait de partir à 20 000 km des gens qu’on aime. Est-ce que c’était nécessaire d’être aussi radicale, est-ce qu’il n’y avait pas plutôt autre chose à faire, d’un peu moins loin, d’un peu moins fort, d’un peu moins compliqué à gérer ? 


Oh, ces pensées ne restent pas, non non, en général elles surviennent quand on est un peu trop fatiguée pour oublier à quel point on est bien, au fond. Elles restent juste le temps de laisser couler quelques larmes, qu’on essuie en reniflant en se disant que ça ira mieux demain.

Ça va toujours mieux demain, surtout quand on se lève avec un beau soleil, au côté de l’homme qu’on aime et qu’on est heureux d’aller travailler.


La grande terre

Que de temps qu'il s'est passé entre aujourd'hui et la dernière publication. 
Désolée, le temps passe à une vitesse folle, et pourtant ici, nous sommes un peu au ralenti ... 
Doucement le matin, pas trop vite l'après midi. 

Il y a deux semaines, nous avons fait le tour de la grande terre, à savoir le tour de la Nouvelle Calédonie. 
Ce pays regorge de villes, de plages, de paysages plus beau les uns que les autres. 
Nous sommes partis pour 7 jours de découverte à bord de notre twingo. Cela aurait pu être périlleux étant donné l'état des routes sur lesquelles on tombe parfois ; mais à 20km/h ça passe. 



Premier arrêt à Bourail / Poé, où nous avons campé une nuit. 
Le camping est en bordure de plage mais on ne pouvait pas se baigner la bas, à moins de marcher 45 minutes histoire d'avoir de l'eau plus haut que les mollets. 
Nous avons donc préféré la baie des tortues et la plage de la roche percée. 
De super vagues (enfin tout est relatif mais ici c'est rare), du beau temps et très peu de monde, de quoi nous contenter parfaitement. 














Nous avons ensuite enchainé sur Koné pour déjeuner au Tumbala Café. On nous l'avait recommandé et nous n'avons pas été déçu. 
Un fois le ventre bien rempli nous sommes partis pour 4 heures de route, destination Poingam. 
Les collocs nous avaient vendus du rêve et nous n'avons pas été déçus ! 
La fin de la route jusqu'au camping a été périlleuse ; Poingam, ça se mérite ! Une route affreuse, avec pleins de nid de poule, un chemin interminable, avec les fesses serrées à chaque fois que l'on croisait un camion, bref l'enfer avec notre voiture. 
Mais une fois arrivés on ne voulait plus repartir ; un havre de paix, pas plus de touristes que ça, et surtout une vue imprenable de la tente à chaque réveil.



 Première noix de coco, trouvée et ouverte par l'amoureux. On ne parlera pas de mon échec et de mon doigt qui a fini en sang en voulant couper la noix de coco ....  














Poingam c'était top mais le tour continue ; direction Hiengène. 
Sur la route, nous nous sommes arrêtés aux cascades de Puébo ; petite pause au bord des rochers et sur la plage en face. 




Arrivés à hiengène, une super surprise, on ne s'attendait pas à ce que ce soit aussi beau. Cela a été notre coup de coeur du voyage. Nous sommes restés deux nuits dont une en tribu. 
Les gens sont accueillants -comme partout-, c'est très beau, et à chaque route on en prend pleins les yeux. 
Nous avons fait une sortie en mer pour aller sur un îlot protégé afin de découvrir toute la faune et la flore grâce à une petite randonnée et ensuite randonnée sous-marine grâce à la sortie PMT (palmes-masque-tuba) pendant une petite heure. 
Pas de chance, la Gopro n'avait plus de batterie une fois arrivés sur l'ile ...

A Hiengène, il y a un rocher que l'on appelle La Poule Couveuse, suivant l'angle duquel on l’aperçois on comprend.